6 rue Jean Monnet, 17110 Saint Georges de Didonne, France
Jean-Marc Guerineau
Sophro-relaxologue
à Saint-Georges-de-Didonne
6 rue Jean Monnet, 17110 Saint Georges de Didonne, France

Le stress et ses conséquences


Le stress et ses conséquences.

https://youtu.be/eyR7bPuIn3Y

Vous êtes anxieux la plupart du temps et vous souhaitez retrouver calme et sérénité ?

Le stress vous accompagne très souvent dans votre quotidien, de façon physiologique ou psychologique et déclenche au niveau du système nerveux central deux chaines de réactions parallèles qui seront désignées sous le terme de réaction au stress.

Comment exploiter au mieux nos émotions pour vaincre le stress pour retrouver la sérénité ?

Chacun d’entre nous a déjà pu ressentir les effets sur son corps et son organisme, un ensemble de réactions physiologiques liées à un évènement stressant (palpitations, stupeur, intestins noués, transpiration.)

Vos émotions font partie de vous, de votre quotidien. Essayer de les gommer serait contre-productif car elles vous définissent.

Elles peuvent pourtant être une source de souffrance quand elles sont mal maîtrisées. C’est pour cela que vous ressentez du stress ou de l’anxiété.

La pratique de la sophrologie ou de l’hypnose permet de mieux comprendre vos réactions émotionnelles et de vous libérer du stress par des techniques spécifiques d’aides efficaces comme une « boite à outils » suivant les cas et les demandes.

Il existe plusieurs forment de stress. Prenons l’exemple d’un stress aigu comme un accident de voiture. L’ensemble des processus conscients sont alors bloqués au profit de comportements réflexes adaptés et programmés.

Une situation d’examen peut tout aussi bien provoquer la même réponse et la peur panique bloque l’accès à la mémoire au niveau du système limbique du cerveau, celui-ci ayant pour fonction d’analyser et de gérer les émotions.

Comment tirer le meilleur parti de vos émotions et transformer vos souffrances en force ?

Ces deux exemples de stress aigu mettent en lumière une notion fondamentale du SGA :

Le seuil de tolérance, également appelé seuil de résistance. Celui-ci est totalement personnel et va conditionner le niveau de réactivité face à un stress ou une accumulation de stress.

Un stress aigu assez intense peut franchir aisément le seuil de tolérance et la majorité des humains développera un syndrome post-traumatique avec des cauchemars récurrents, insomnies, fatigue chronique, hyper-sensibilité émotionnelle, conduite d’évitement, troubles du système nerveux seront les principaux symptômes mettant en relation l’identité, les émotions et la mémoire.

En revanche, lorsque l’agent stressant est d’ordre psychologique, le niveau de réaction est très différent d’une personne à l’autre selon encore son seuil de résistance.

Si l’on reprend l’exemple d’un examen, le stress vécu par une personne peut-être très léger, ce qui stimulera sa vigilance et sa créativité, alors que pour une autre personne ce sera la crise d’angoisse, trou de mémoire et sueurs froides. Le seuil de ses deux individus est totalement différent.

Les connaissances scientifiques modernes sur la gestion des émotions et l’expérience sur le terrain par des spécialistes psy montrent que l’intensité du stress vécu de façon aigu ou modérée provoque la réaction quasi instantanée de l’organisme de type adrénergique.

Cette décharge d’adrénaline mobilise toute l’énergie disponible dans le sens de l’action et permet de faire face à « l’agresseur » stressant de nos émotions et résume ce premier temps SGA en phase d’alarme d’une réponse physiologique par les muscles et le système cardio-vasculaire héritée dans notre histoire où combattre ou fuir étaient vitaux.

Soit en luttant, prenant alors « son courage à deux mains ».

Soit en fuyant, prenant ainsi « ses jambes à son cou ».

Dans notre société moderne tout est différent et les agents stressants sont plutôt du domaine psycho-affectif (divorce, mariage, mutation, changement de situation et la mise en tension des systèmes pour passer à l’action n’a plus d’exutoire puisque notre réponse est beaucoup moins physique.

Du coup, ses systèmes tournent en sur régime. C’est là que le sport la sophrologie et l’activité physique en général vont jouer un rôle capital sur trois axes intégrant son schéma corporel à la conscience, la confiance en soi, la gestion de ses émotions dans un équilibre harmonieux.

Se manifeste alors une nouvelle phase du SGA la lutte face au stress chronique que l’homme moderne tente à y faire face, c’est la phase de résistance.

Le cortisol est libéré en collaboration avec d’autres hormones, et de nombreux mécanismes métaboliques qui vont aider à surpasser les situations de stress, c’est pourquoi on les appelle les hormones du stress.

En cas de forte concentration dans le sang de ses hormones, leurs actions se modifient et leurs propriétés aussi :

Après une blessure, inhibition de l’inflammation de la région de la plaie, de la réparation et de la cicatrisation de la plaie (action anti-inflammatoire.)

Inhibition des cellules de défense.

Inhibition des réactions inflammatoires à la suite de réactions immédiates antigène anticorps. (Effet anti-allergique.)

Le problème en cas de stress prolongé ou répétitif est que justement l’organisme entre en phase de résistance et va lui être préjudiciable par une baisse du système immunitaire et donc une plus grande sensibilité aux infections, une baisse de la libido, des troubles de la concentration et de la mémoire, des troubles du sommeil. Ils seront parmi les principaux symptômes qui révèleront ce type de déséquilibre hormonal.

Si cette seconde phase se chronicise, un seul stress aigu suffira pour franchir son propre seuil de tolérance et basculera dans la troisième phase du SGA : la phase d’épuisement.

La décompensation vers un véritable syndrome dépressif est une manifestation courante et majeure de cette phase. La personne n’a plus l’énergie mentale, la volonté, les ressources énergétiques corporelles pour pouvoir continuer à résister.

Le déclenchement de cette troisième phase peut également se manifester par une décompensation d’ordre psychotique (paranoïa, hallucination, schizophrénie) ou par des accès de violence aigue.

Parfois, juste avant la phase de décompensation le sursaut peut venir et soit la personne va combattre, soit elle va fuir. Ses comportements révèlent deux grands tempéraments en mode réactionnels face au stress en général.

Deux sortes de profil :

De type A qui aura tendance à déclencher le système de l’adrénaline et sera actif pour aller plus loin , plus fort dans les sensations, au sport extrême.

De type B qui aura tendance à réagir passivement et cherche à trouver sa souffrance qui peuvent le conduire vers des situations addictives de dépendance comme le cannabis et fuir la réalité douloureuse.

Les symptômes vont être très différents suivant le terrain que la personne va orienter dans un processus de somatisation. Toutes les formes d’expression de déséquilibres énergétiques et biologiques peuvent être une conséquence d’un excès de stress.

Le modèle du syndrome général d’adaptation permet de comprendre que des modifications biologiques et donc d’adaptation corporelle (notamment hormonale) décrivent un processus de cette réaction selon trois phases :

La phase d’alarme correspondant au vécu immédiat de la situation

La phase de résistance, où la personne tente de faire face

La phase d’épuisement qui marque la décompensation.

Le stress ou SGA est une réaction biologique et psychologique accompagné d’émotions.

La joie, l’amour, le bonheur est un bon stress positif.

La colère, la peur, la tristesse, l’angoisse est un mauvais stress.

Il est donc neutre au départ. Ce sont les émotions du contexte de la situation stressante et le tempérament de la personne qui va déterminer son aspect positif ou négatif.

Ce potentiel d’énergie mis à notre disposition permet de s’adapter et s’ajoute à nos émotions pour évoluer, optimiser une situation, exprimer sa créativité.

Le moteur d’une adaptation réussie est vécu comme un épanouissement. L’estime de soi, la confiance en soi et bien d’autre effets vont s’autoriser à apparaitre grâce au bon stress.

Au contraire, une inadaptation entraine un sentiment de détresse doublé souvent d’un sentiment d’impuissance. Le négatif conditionne les situations auxquelles faire face et le travail est tourné vers un épanouissement de transformation par des techniques multiples soit la personne se tournera vers des mécanismes psychologiques qui le conduise vers une boucle mémorielle dans un scénario d’échec.

Le stress a donc de la mémoire : La tendance naturelle à aller vers l’agréable et à fuir le désagréable nous ramène à un fonctionnement essentiel du psychisme. Le principe du plaisir.

Les mécanismes construit dans notre enfance déterminent notre capacité d’adaptation et notre seuil de tolérance face à un agent stressant qui au départ est neutre par essence.

Ainsi l’ensemble de nos émotions est comme une loupe qui va amplifier ou diminuer la réaction au stress.

L’information de nos émotions le désir, la peur, la colère, la tristesse sont gérées par notre organisme et lors d’un stress un circuit de l’information va parvenir jusqu’à nous de façon physiologique, biologique et psychologique.

Lors d’un stress chronique la mécanique s’emballe.

Ce qu’il faut retenir concernant le stress et les idées clefs qui peuvent être très utiles :

Le stress est la réponse que donnera le sujet face à un agent vécu comme stressant.

L’intensité des phénomènes liés au stress dépendra de la force et/ou de l’imprévisibilité et/ou de la répétition avec lesquelles les choses se déroulent.

Le stress est neutre, c’est la coloration émotionnelle, issue de nos mécanismes psychologiques installés depuis l’enfance, qui en détermine le vécu favorable ou non.

Si la demande d’adaptation est perçue comme un défi, l’intensité du stress sera atténuée, la créativité sera stimulée.

Si la demande d’adaptation est perçue comme un échec ou une menace avec risque, l’intensité du stress sera encore augmentée.

Le stress a de la mémoire.

Une adaptation réussie crée une dynamique d’épanouissement.

Une inadaptation crée un sentiment de détresse.

Chaque individu a un seuil de tolérance au stress qui lui est personnel.

Les hormones sont le support biologique des réactions face au stress.

Le syndrome général d’adaptation se déroule en trois phases : alarme, résistance, épuisement.

L’état de stress favorise dans sa phase d’alarme le fonctionnement des muscles et du cerveau sauf dans un cas de stress aigu et la libération d’adrénaline prédomine.

Une chaine de réaction domine la phase de résistance :

Les profils A combattant utilisent préférentiellement la chaine de réaction de type adrénaline.

Les profils B fuyard utilisent préférentiellement la chaine de réaction de type cortisol.

L’entrée dans la phase d’épuisement se manifeste souvent après un choc par un état dépressif.

Le stress est pour l’homme un moyen d’évoluer. C’est un potentiel d’énergie.

 

 

 

 

 

 

 

La gestion du stress :

Le constat est le suivant : lorsqu’une solution réalisable traverse notre esprit ou se présente à nous alors que nous sommes stressés, le sentiment d’anxiété qui lui était lié se dissous très rapidement, l’adaptation est réussie. Nous soufflons et la détente s’installe ou bien au contraire un état d’excitation peut alors survenir.

L’absence de solution immédiate ou une mise en place incertaine survient, l’anxiété va perdurer.

Nous alors lutter et entrer dans la phase de résistance, soit nos résigner selon le contexte et notre tempérament.

Amortir la résonnance émotionnelle pour modifier notre seuil de résistance face au stress va être possible par deux stratégies mise en place :

 

Les stratégies physiologiques qui permettent de réguler les constantes biologiques et les fonctions corporelles.

Faire du sport

Garder un bon sommeil

S’alimenter convenablement

Réduire les dérivatifs comme l’alcool le tabac le café

S’accorder des activités de loisir et de détente

Pratiquer des exercices de relaxation

 

Les stratégies psychologiques qui permettent de se découvrir par la connaissance de soi et de développer sa capacité d’adaptation.

Evaluer la situation menace ou défi ?

Apprendre à mieux relativiser

Apprendre à transformer l’échec en expérience

Renforcer l’estime de soi

Développer la pensée positive

Utiliser les techniques de Sophro-relaxation énergétique

Etablir un plan d’action personnalisé

 

 

 

 

 

Voici maintenant la « boite à outil » les plus simples pour gérer le stress que j’utilise en sophrologie pour répondre à une demande d’une personne en souffrance .

L’apport de la pensée positive

Qui rejoint des actions positives dirigées vers la conscience et se répercute vers tous les éléments psychiques.

L’expulsion du négatif

Par la prise de conscience des tensions psychocorporelles et de les expulser à l’extérieur de soi à l’expiration.

L’inspiration du positif

 Qui installe à l’inspiration le positif dans chacune des régions de notre corps et sa protection.

La combinaison des deux techniques :

 Permet de renforcer à tout moment la confiance en soi, le bien-être, de chaleur affective qui permet de surmonter les difficultés quotidiennes avec calme et assurance.

La technique conditionnée ou signe-signal anti-stress :

Très simple et efficace permet de substituer un geste appelé signe signal à un symptôme. Ce geste associé à l’état de bien être apporte un contrôle immédiat de certains troubles ou permet de garder son calme face à certaines situations anxiogènes.

La relaxation dynamique 3 :

Permet la rencontre du corps et de l’esprit.

 Les solutions sont dans l’harmonie de votre corporalité et votre conscience.

La mémoire :

 Elle est une fonction principale de l’être. La sophrologie permet de développer cette fonction.

Basée principalement sur cinq techniques : l’évocation/la fixation/l’association/La répétition/la représentation sophromnésique.

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive et beaucoup d’autres techniques existes que ce soit en sophrologie mais aussi en méditation, ou hypnose.

 

 

 

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