En 1967, soit 7 années après la naissance de la sophrologie, le docteur Raymond Abrezol préparait l'équipe nationale suisse de ski par certaines des techniques que les sophrologues utilisent encore aujourd'hui.
Les amateurs ou les sportifs de haut niveau comme Yohan Diniz (triple champion d'Europe, champion du monde du 50 km marche) ou les coachs sportifs comme Yannick Noah capitaine de l'équipe de France de tennis) reconnaissent depuis longtemps l'importance de la sophrologie pour la préparation mentale et physique.
Le champion fait un choix, il l'accepte et s'engage. La sophrologie recentre alors immédiatement le sportif sur plusieurs plans:
-physiologique et émotionnel à partir de ce qui est ressenti;
-cognitif à partir de ce qui est pensé;
comportementale à partir de ce qui est engagé
Le sophrologue est de ce fait un médiateur pour que le sportif prenne conscience à la fois de ses ressources et de ses capacités au service de la performance, comme par exemple la concentration, la confiance en soi, la lucidité, la sérénité, la qualité du geste technique, l'anticipation, et beaucoup d'autres facteurs..
La sophrologie est une belle porte d'entrée pour le travail du mental en adaptant certaines techniques pour travailler le vagabondage de l'esprit, et le flots des émotions difficile à maîtriser. Pour un sportif dans le feu de l'action, les relations entre le stress, le vagabondage de l'esprit et le comportement sont complexes. L'aider à le réguler pour un temps déterminé, avant, pendant ou après une épreuve est un objectif réalisable.
La sophrologie s'applique tant aux sports collectifs qu'aux sports individuels. Les jeunes, les parents, les entraîneurs, les sportifs professionnels, tous ceux qui veulent mieux se connaître, progresser, passer des caps, autorisez vous à entreprendre l'aventure de la sophrologie dans la mise en scène symbolique de notre besoin d'affrontement sur le terrain sportif.
Le "mental" auquel les athlètes attribuent victoires et défaites a dépassé les frontières du sport, et notre société au quotidien pousse au dépassement permanent. Le sport existe bien aussi dans la vie, au travail, chez soi, partout. Le mental semble désigné pour nous aider à devenir l'entrepreneur de sa propre vie et de nous aider à y parvenir.
La sophrologie peut vous servir de compagnon de route et s'inspirer des qualités mentales et des principes qui gouvernent la vie des sportifs pour nous interpeller et prendre la pleine conscience du formidable potentiel de cette pratique associé au sport
Le rôle premier des éducateurs sportifs n'est-il pas d'éduquer les jeunes, de leur apprendre à vivre et à perdre, de mettre l'emphase sur le cheminement et la progression? Des réponses positives ne peuvent venir que des éducateurs. Savoir enseigner que l'on peut avoir perdu et pourtant gagner quelque chose; que le courage est mieux que l'argent et accorder le droit de perdre à leurs athlètes, pour proposer une autre logique pour travailler aux fondations de l'individu, autant qu'à sa performance.
Les valeurs du sport en couplage avec la sophrologie font merveille et reformulons en tenant compte de notre époque dans laquelle nous vivons, en trouvant de nouveaux arguments , un nouveau langage, de nouvelles méthodes pour que la compétition soit plus agréable à enseigner, à pratiquer, à voir et pourquoi pas permettre l'émergence des beaux champions de demain.
L'acquisition de l'attitude sophrologique et le renforcement de la personnalité du sportif prennent du temps, c'est un processus en marche. Devenir fort physiquement et mentalement ne se fait pas en un mois! Si les résultats se font parfois attendre, ils sont durables et les techniques faciles à pratiquer de manière autonome. C'est le sportif qui gère son potentiel technique, physique, et mental en restant dans le vécu conscient du moment présent. Il suffit de vous en donner l'intention, et si l'attitude sophrologique dans la pratique de votre sport et dans votre vie quotidienne est intégrée, la partie est gagnée!